J'ai un peu l'impression de vous offrir des demi-oeuvres sur cette page puisque les textes ont été dépouillés de leur musique. Je vous encourage fortement à entendre ses oeuvres plutôt que de simplement les lire. Une bonne façon de mettre la main sur la plupart de ses chansons d'un seul coup est de vous procurer le coffret commémoratif de la chanson québécoise intitulé «Je me souviens».
Cette chanson qui date du dix-neuvième siècle fait référence à la bataille du fort Carillon. C'est lors de cet événement historique que, en 1758, 3600 Français et miliciens canadiens furent victorieux d'une imposante armée de 16 000 soldats anglais. Cette grande victoire française, l'une des dernières de l'histoire de la Nouvelle-France, a pris au cours des années des proportions légendaires. Le drapeau de Carillon serait l'ancêtre du présent Fleurdelisé québécois. |
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Ô Carillon (1858)
Paroles : Octave Crémazie
Musique : Charles Wugk Sabatier
Ô Carillon, je te revois encore
Non plus hélas! comme en ces jours bénis
Où dans tes murs la trompette sonore
Pour te sauver nous avait réunis
Je viens à toi quand mon âme succombe
Et sent déjà son courage faiblir
Oui près de toi venant chercher ma tombe
Pour mon drapeau je viens ici mourir
Cet étendard qu'au grand jour de batailles
Noble Montcalm, tu plaças dans ma main
Cet étendard qu'aux portes de Versailles
Naguère hélas! je déployais en vain
Je le remets au champ où de ta gloire
Vivra toujours l'immortel souvenir
Et dans la tombe emportant ta mémoire
Pour mon drapeau je viens ici mourir
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Artiste multidisciplinaire, Raymond Lévesque est chanteur, compositeur, animateur radiphonique, monologuiste, poète, auteur et acteur. À la fin des années 40, alors qu'il était garçon de table dans des cabarets, il lui arrivait de s'installer au piano entre les spectacles. À partir de 1965, ses chansons deviennent de plus en plus nationalistes. Sa chanson «Bozo-les-culottes» est utilisée lors des manifestations syndicales et politiques de plus en plus nombreuses. Les paroles prennent un sens encore plus aigu avec les tragiques événements d'octobre 1970, suite auxquels des centaines de citoyens sont emprisonnés sans mandat pour délit d'opinion. |
Bozo-les-culottes (1967)
Paroles et musique de Raymond Lévesque
Il flottait dans son pantalon
De là lui venait son surnom
Bozo-les-culottes
Y'avait qu'une cinquième année
Il savait à peine compter
Bozo-les-culottes
Comme il baragouinait l'anglais
Comme gardiern d'nuit il travaillait
Bozo-les-culottes
Même s'il était un peu dingue
Y'avait compris qu'faut être bilingue
Bozo-les-culottes
Un jour quelqu'un lui avait dit
Qu'on l'exploitait dans son pays
Bozo-les-culottes
Qu'les Anglais avaient les bonnes places
Et qu'ils lui riaient en pleine face
Bozo-les-culottes
Il a pas cherché à connaître
Le vrai fond de toute cette affaire
Bozo-les-culottes
Si son élite, si son clergé
Depuis toujours l'avait trompé
Bozo-les-culottes
Y'a volé de la dynamite
Puis dans un quartier plein d'hypocrites
Bozo-les-culottes
Y'a fait sauter un monument
À la mémoire des conquérants
Bozo-les-culottes
Tout le pays s'est réveillé
Et puis la police l'a pogné
Bozo-les-culottes
On l'a vite entré en dedans
On l'a oublié depuis ce temps
Bozo-les-culottes
Mais depuis que tu t'es fâché
Dans ce pays ça a bien changé
Bozo-les-culottes
Nos politiciens à gogo
Font les braves, font les farauds
Bozo-les-culottes
Ils réclament enfin tes droits
Et puis les autres refusent pas
Bozo-les-culottes
De peur qu'il y'en ait d'autres comme toé
Qui auraient l'goût de r'commencer
Bozo-les-culottes
Quand tu sortiras de prison
Personne voudra savoir ton nom
Bozo-les-culottes
Quand on est d'la race des pionniers
On est fait pour être oublié
Bozo-les-culottes
Bozo-les-culottes
Une des plus talentueuses artistes québécoises, Pauline Julien est restée pendant plus de quarante ans de carrière une femme engagée et passionnée. Artiste résolument québécoise, elle a chanté les mots de nos plus grands compositeurs tels que Raymond Lévesque, Jean-Paul Filion et Gilles Vigneault ainsi que ses propres compositions. Fidèle à ses convictions politiques, elle refusa de se produire devant la reine Elizabeth II d'Angleterre en 1965, fut arrêtée en octobre 1970 à cause de ses prises de positions souverainistes et fit activement campagne pour le OUI lors du référendum de 1980. |
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Mommy, Daddy (1971)
Paroles : Gilles Richer et Marc Gélinas
Musique : Marc Gélinas
Interprètes : Dominique Michel et Marc Gélinas
Interprète d'une seconde version : Pauline Julien
Mommy, daddy, I love you dearly
Please tell me how in French my friends used to call me
Paule, Lise, Pierre, Jacques ou Louise
Groulx, Papineau, Gauthier, Fortin, Robichaud, Charbonneau.
Mommy, daddy, what happened to my name?
Oh mommy, daddy, how come it's not the same?
Oh mommy, tell me why it's too late, too late, much too late?
Mommy, daddy, I love you dearly
Please tell me where we used to live in this country
Trois-Rivières, Saint-Paul, Grand-Mère
Saint-Marc, Berthier, Gaspé, Dolbeau, Tadoussac, Gatineau.
Mommy, daddy, how come it's not the same?
Oh mommy, daddy, there's so much in a name.
Oh mommy, tell me why it's too late, too late, much too late?
Mommy, daddy, I love you dearly
Please do the song you sang when I was a baby
Fais dodo, Colas mon p'tit frère
Fais dodo, mon petit frère, tu auras de l'eau.
Mommy, daddy, I remember the song
Oh mommy, daddy, something seems to be wrong
Oh mommy, tell me why it's too late, too late, much too late?
Mommy, daddy, I love you dearly
Please tell me once again that beautiful story
Un jour ils partirent de France
Bâtirent ici quelques villages, une ville, un pays.
Mommy, daddy, how come we lost the game?
Oh mommy, daddy, are you the ones to blame?
Oh mommy, tell me why it's too late, too late, much too late?
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Félix Leclerc est un géant de la chanson québécoise et d'expression française. Il est notre premier chansonnier et un des premiers artistes de chez nous à connaître un grand succès auprès du public français. Ses contes, chansons, pièces de théâtre et poèmes sont des chefs-d'oeuvres tantôt drôles, tantôt tragiques mais toujours brillants. À partir de 1970, secoué par les événements politiques, il devient de plus en plus engagé en faveur de l'indépendance nationale. Aujourd'hui, les prix annuels du gala de l'ADISQ portent son nom. |
Un soir de février (1972)
Paroles et musique : Félix Leclerc
En 1760
Un soir de février
Il gelait à pierre fendre
Au fort Stadaconé
Les colons morfondus
De s'être tant battus
Ont fermé les battants
Des portes d'la rue Saint-Jean
Au diable les Habits rouges, on finira la guerre demain
Les Anglais sont gelés durs à l'Île-aux-Oeufs quequ' part au loin
À soir on prend un verre de rouge, on s'déclame du Voltaire
La bouche de nos canons dit non et a raison
C'était mal calculé
Les Anglais par milliers
Escaladent le cap
Et installent leur trappe
Les Français réveillés
En queue d'chemise dehors
Se sont fait massacrer
Le vent v'nait d'virer d'bord
En 1860 nous ne sommes plus chez nous ici
Mais quand même, on tient l'coup à coup d'berceau et d'génie
On nous a pris nos places, nos écoles, nos espaces
Le chien ronge son os, mordu, mordra le temps venu
Le temps venu est v'nu
Un soir de février
L'affaire était convenue
Pendant la partie d'hockey
Demain grasse matinée
Après demain dimanche
Deux journées de congé
Les Anglais font bombance
Nous étions six millions
À pas suivre la joute
À la télévision
Et personne sur les routes
Sur la pointe des pieds
On a fait comme eux autres
Pris possession des clés
Des ponts, des villes, de tout
Quand y s'sont réveillés
Cernés de tous côtés
En queue d'chemise aussi
Sous leur gros parapluie
Ils se sont inclinés
Coup d'état réussi
Même que l'Premier a dit
Baptiste, r'prends ton pays
L'épilogue de l'histoire, c'est pas d'avoir perdu Québec
Qui a mis nos amis Anglais en beau sifflette
Z'ont perdu la partie
La Coupe finale à Montréal
Mais gagné notre esprit
Depuis qu'ils parlent joual
Natif du Lac Saguay dans les Laurentides, Claude Gauthier choisit son métier en entendant les premières chansons de Félix Leclerc à la radio. Il compose plusieurs chansons et sa notoriété grandissante le mène à se produire dans les boîtes à chansons de l'époque. Sa chanson «Le Grand six-Pied», basée sur des bribes de conversations entendues pendant son enfance, reconstitue la saga des travailleurs de sa région natale et devient peu à peu une allégorie du Québec alors en pleine mutation. Les années 60 voient le jeune et talentueux artiste se produire aux quatre coins du Québec et jusque dans l'Amérique anglophone où les adeptes de folk songs lui réservent un accueil des plus chaleureux au Carnegie Hall de New York. En 1974, Gauthier joue le rôle d'un citoyen incarcéré lors des événements d'octobre à Montréal, dans le film «Les Ordres». |
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Le plus beau voyage (1972)
Paroles : Claude Gauthier
Musique : Yvan Ouellet et Claude Gauthier
Interprète : Claude Gauthier
J'ai refait le plus beau voyage
De mon enfance à aujourd'hui
Sans un adieu, sans un bagage
Sans un regret ou nostalgie
J'ai revu mes appartenances
Mes trente-trois ans et la vie
Et c'est de toutes mes partances
Le plus heureux flash de ma vie
Je suis de lacs et de rivières
Je suis de gibier, de poissons
Je suis de roche et de poussière
Je ne suis pas des grandes moissons
Je suis de sucre et d'eau d'érable
De Pater Noster, de Credo
Je suis de dix enfants à table
Je suis de janvier sous zéro
Je suis d'Amérique et de France
Je suis de chômage et d'exil
Je suis d'octobre et d'espérance
Je suis une race en péril
Je suis prévu pour l'an deux mille
Je suis notre libération
Comme des millions de gens fragiles
À des promesses d'élections
Je suis l'énergie qui s'empile
D'Ungava à Manicouagan
Je suis Québec mort ou vivant
Je suis Québec mort ou vivant
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Journaliste, professeur et homme politique, Pierre Bourgault est un des meilleurs orateurs que le Québec ait connu. L'entendre parler c'était être subjugué. Durant ses années politiques, il prononçait en moyenne 235 discours par année. Élu chef du RIN (Rassemblement pour l'Indépendance Nationale) en 1964, il est un souverainiste de la première heure. Amant passioné du français, il fut un des premiers, dans les années 70, à réclamer une féminisation de la langue française. Cliquez ici pour en savoir plus sur l'auteur de cette chanson bien connue des Québécois. |
Ent' deux joints (1973)
Paroles : Pierre Bourgault
Musique : Robert Charlebois
Tout ça a commencé
Sur les plaines d'Abraham
La chicane a pogné
T'as mangé ta volée
Mais depuis ces temps-là
T'as pas beaucoup changé
J'te trouve ben magané
Pis encore ben pogné!
(Refrain : )
Ent' deux joints
Tu pourrais faire quequ'chose
Ent' deux joints
Tu pourrais t'grouiller cul!
Ta soeur est aux États
Ton frère est au Mexique
Y font d'l'argent là-bas
Pendant qu'tu chômes icitte
T'es né pour un p'tit pain
C'est c'que ton père t'a dit
Chez les Américains
C'pas ça qu't'aurais appris!
(Refrain)
Y t'reste un boutte à faire
Faut qu't'apprennes à marcher
Si tu fais comme ton père
Tu vas t'faire fourrer
Je l'sais qu't'es en hostie
Pis qu't'en as jusque là
Mais tu peux changer ça
Vite ça presse en maudit!
(Refrain)
T'as un gouvernement
Qui t'vole à tour de bras
Blâme pas l'gouvernement
Mais débarrasse toé z'en
Couche-toé pas comme un chien
Pis sens-toé pas coupab'
Moé j'te dis qu't'es capab'
Pis c'pays-là t'appartient!
(Refrain)
T'as pas besoin d'crier
T'as juste à t'nir deboutte
Ça sert à rien d'brailler
Mais faut qu't'ailles jusqu'au boutte
T'as rien à perdre vois-tu
Parce qu'ici au Québec
Tout commence par un Q
Pis finit par un bec!
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Artiste colorée et électrisante, l'inimitable Diane Dufresne lance son premier album en 1972. Il est superbement intitulé «Tiens-toé ben, j'arrive». Sa voix superbe, ses costumes spectaculaires et son énergie font de La Dufresne une véritable bête de scène. À la fin des années 70, elle participe aux premières versions de l'opéra-rock futuriste «Starmania». La Diva devient elle-même auteure de ses chansons au début des années 90. «Comme un bel oiseau» fut enregistré devant une foule immense à l'occasion du grand spectacle de la Saint-Jean-Baptiste «Aux portes du Pays» sur l'Île-Sainte-Hélène en 1990. J'y étais et c'était quelque chose à voir mes amis. |
Comme un bel oiseau (1990)
Paroles : Diane Dufresne
Musique : Yves Laferrière
Depuis l'nombre d'années que j'veux m'séparer
À l'heure où tout casse je suis vraiment sonnée
Quand c'était l'temps d'agir on a cru au pire
On a laissé faire, on est bien avancés
Faut se prendre en main quand on perd le pied
Et je me souviens, l'as-tu oublié?
Je suis d'un Québec qui reprend ses ailes
Le temps est au beau pour apprendre à te quitter.
Devant la planète qui commence à crever
Tous nos mots d'amour seront des fleurs fanées
Si on a peur de tout et qu'on veut rien changer
Ô mon beau sapin, j'pourrai plus t'décorer
C'qui faudrait savoir c'est que notre histoire
N'a plus rien à voir avec le passé
Je suis d'un Québec qui reprend ses ailes
Le temps est au beau pour apprendre à s'envoler.
Comment prendre un geste cruel et sans noblesse
Ne mets plus jamais les pieds sur mon drapeau
Il faut bien qu'tu saches que j'suis pas faite de glace
Et j'fais la promesse que t'auras pas ma peau
Faites pas trop d'histoires, j'ai ben d'la mémoire
Et notre heure de gloire va bientôt sonner
Je suis d'un Québec qui reprend ses ailes
Le temps est passé de dormir sur ses lauriers.
Il y a tant à faire et la mort d'un roi
Mérite de refaire un monde bien à soi
Y'a pas d'date limite pour la liberté
Mais encore faut-il l'avoir méritée
Je suis d'un Québec qui reprend ses ailes
La route est tracée, y'a plus rien pour m'arrêter
Pour aller plus loin que le bout d'son nez
Et juste assez haut comme un bel oiseau.
Robert Charlebois demeure un de nos interprètes les plus connus et les plus prolifiques. Sa musique créa une véritable révolution musicale au Québec à la fin des années 60. Pour en savoir plus sur cet artiste unique, consultez la page de mon site que je lui dédie en cliquant ici. Vous pourrez ainsi consulter les paroles de trois de ses plus grands succès. |
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L'indépendantriste (1992)
Paroles : J. Charlebois
Musique : Robert Charlebois
Elle enfile un bustier fleurdelisé
Pour afficher son autonomie
Il repasse son t-shirt unifolié
En bougonnant après les colonies
Elle trinque au bon roi François Premier
Il tète son scotch from the old country
Elle dit que tout ça, c'est de sa faute à lui
Il ronfle tout seul dans son lit «queen» la nuit
(Refrain : )
Faut qu'on s'sépare, y faut qu'on splitte
C'est toi qui pars ou moi j'te quitte
Prends l'Pacifique, j'garde l'Atlantique
Together and indépendantriste
Faut qu'on s'sépare, y faut qu'on splitte
C'est toi qui pars ou moi j'te quitte
Sois pacifique, j'reste authentique
Forever and indépendantriste
En chambre bleue quand elle démaquille
Sa constitution frêle de vieille fille
C'est la première à revenir en arrière
Une dernière fois pour que demain soit hier
Ils se sont aimés... well, souverainement!
Mais maintenant, les enfants sont grands
Et la maison où ils étaient heureux
Est à vendre sur la terre de nos aïeux
(Refrain)
Elle l'a aimé, son bel Ottawa
Des Rockies en passant par Moose Jaw
Je me souviens: ne croyez pas qu'elle pleure
D'un océan à l'autre, des larmes de bonheur
Adolescent, Pierre Flynn est déjà chanteur et claviériste. C'est le groupe Octobre, lancé en 1972, qui révélera le jeune auteur-compositeur au grand public. L'aventure d'Octobre durera dix ans. En 1983, Flynn participe en tant que claviériste à la tournée «À fond d'train» qui réunit le groupe Offenbach et Plume Latraverse. Au cours des années, il a écrit des textes pour une myriade d'interprètes dont Louise Forestier, Johanne Blouin et Pauline Julien. Aujourd'hui artiste soliste, il est un de nos plus talentueux compositeurs. |
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Tout ce que j'ai, tout ce que j'aime (1992)
Paroles et musique : Pierre Flynn
Il fallait saisir un pays si grand
Au-delà du ciel courait l'horizon
Un pays si froid, un pays si blanc
Il fallait le vaincre et bâtir maison
Nous aimions entendre rugir les moteurs
Et sur le métal les marteaux qui tonnent
Nous étions l'avenir, nous étions vainqueurs
On n'arrête pas la marche des hommes
La marche des hommes
Mais je ne vois plus la plaine sauvage
L'ancienne frontière jamais profanée
Encore envahie, encore dominée
Petite est ma terre au coeur de l'orage
Au coeur de l'orage
(Refrain : )
Et c'est tout ce que j'ai et c'est tout ce que j'aime
Et c'est tout ce que je veux garder
Y'a le temps de brûler, y'a le temps où l'on sème
Le temps de prendre et le temps de donner
Le monde bascule, j'essaie de comprendre
Et je ne crois plus tout ce qu'ils m'ont dit
Je n'veux plus me taire, je n'veux plus attendre
Ils vont tous partir, moi je reste ici
Moi je reste ici
(Refrain)
Jusqu'aux bouts de mes doigts
Dans chacun de mes gestes
Jusqu'au bout de ma voix
Et par chaque caresse
Il faut garder la source
Il faut guérir le vent
Y'a un enfant qui pousse
Tout respire en même temps
(Refrain)
Les textes de ces chansons sont protégés par copyright. Je les ai reproduits ici pour promouvoir la chanson québécoise sur Internet et encourager mes visiteurs à découvrir les artistes de chez nous. Cete page n'a aucun but lucratif ou commercial. En d'autres termes, j'fais pas une triste cenne avec ça moé calvasse ;-).
Le drapeau de Carillon est utilisé avec la permission de Luc Baronian. Son excellent site de vexillologie de l'Amérique française figure sur ma page de liens. Allez y jeter un coup d'oeil!
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