Avec la révolution tranquille des années 60, l'aspect religieux de la fête s'estompe et les festivités deviennent patriotiques. De grands concerts populaires sont organisés où les gens sont invités à venir entendre les chanteurs les plus populaires du Québec. Ces spectacles ont lieu sur les Plaines d'Abraham à Québec et sur le Mont Royal à Montréal (ils se déplaceront par la suite au Parc Maisonneuve).
À la fin des années 70, la fête devient nettement politique. Les chefs de partis souverainistes se mêlent aux festivités et à la parade et l'indépendance nationale devient le centre de la fête. Puis, après le référendum de 1995, la fête prend une autre tournure. On y invite les différentes communautés culturelles du Québec à se joindre à la majorité d'origine française pour célébrer un Québec nouveau où chacun trouve sa place. La parade de la Saint-Jean moderne se marche aux sons de la musique antillaise, des cornemuses écossaises et des mélodies traditionnelles québécoises. Comme par le passé, cette fête aux origines ancestrales a su une fois de plus s'adapter aux nouvelles réalités du Québec contemporain. Une chose est toutefois demeurée inchangée: tout le monde a du plaisir à la tonne! |
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