Les deux fils du chef accompagnèrent Cartier lors de son deuxième voyage en 1535. C'est en grande partie grâce à eux que Cartier découvrit l'entrée du grand fleuve qu'il avait raté l'année précédente. Les deux interprètent le guidèrent jusqu'à Stadaconé dans un pays qu'ils appelaient «Canada». Donnacona et le village accueillirent les voyageurs dans la joie générale. Cartier fit alors connaître ses intentions de naviguer vers l'ouest dans le but de découvrir une potentielle route vers l'Asie. Donnacona se montra très opposé à ce projet, il ne voulait pas que les Français entrent en contact avec les Amérindiens d'Hochelaga (Montréal). Mais ses cadeaux et sa démonstration de sorcellerie n'arrivèrent pas à dissuader le navigateur malouin. À son retour d'Hochelaga, Cartier comprit rapidement qu'il ne pouvait plus faire confiance à ses anciens alliés. Des fortifications furent construites et le chef d'Achelacy (Portneuf) mit Cartier en garde contre les projets de trahison de Donnacona et de ses fils. | Cartier et Donnacona; l'historique rencontre de deux peuples |
Née à Gandawague (près de l'actuelle ville de Fonda dans l'état de New York), elle était la fille d'un père mohawk et d'une mère algonquine chrétienne. Quelques années avant sa naissance, sa mère avait été capturée par les Iroquois et avait épousé un des chefs de la tribu. Sa mère lui donne le nom de «Clarté-du-Ciel» et lui enseigne la religion chrétienne en cachette. Pendant son enfance, ses parent et son jeune frère moururent lors d'une épidémie de variole et bien que la maladie lui laissa de terribles cicatrices au visage et affectèrent sa vue, la petite fille survécut. Elle fut adoptée par son oncle, un chef mohawk influent, mais la petite est traitée en esclave. On la surnomme «Tekakwitha», qui signifie en iroquois «celle qui avance en hésitant». Enfant solitaire, elle se lia d'amitié avec les missionnaires Jésuites. Le dimanche de Pâques 1635, elle fut baptisée et choisit le prénom Kateri (Catherine) au grand déplaisir de son oncle. |