En réaction à cette croisade entreprise par les puristes, plusieurs rétorqueront que le parler d'ici est bien à nous et qu'il faut en être fier. Il n'est pas une honte mais plutôt le reflet de l'histoire et de l'âme d'un peuple. Jacques Renaud publie le premier roman écrit en français québécois en 1964, «Le cassé», mais le romancier le plus populaire du genre est sans aucun doute Michel Tremblay.
Aujourd'hui, le français québécois est écrit, chanté et célébré. Mais il s'en trouve encore, malheureusement, qui se complaisent à l'associer à un soi-disant manque d'éducation et qui lui préfèrent une espèce de «français international» sans odeur et sans âme... un jour, on n'entendra plus les Québécois dire qu'ils "parlent mal".
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