Le Patriote
Il se joignit rapidement aux membres du parti Patriote qui exigeaient d'importantes réformes du gouvernement britannique. Il fut l'un des plus véhéments orateurs de la cause patriotique lors des assemblées de comtés et l'un des membres les plus actifs du Comité Central et Permanent du district de Montréal. Malgré cela, il ne prit aucunement part à la rébellion de 1837. Il fut tout de même arrêté le 24 novembre, probablement à cause du fait que son frère Wolfred avait participé aux combats de Saint-Denis. Il fut toutefois libéré le lendemain à cause «d'irrégularités dans le mandat d'arrêt». Nelson était indigné et furieux suite à son arrestation. On raconte que Nelson aurait écrit sur le mur de sa cellule: «The English government will remember Robt. Nelson.» C'est dans cet état d'esprit qu'il décida d'aller rejoindre les autres Patriotes exilés aux États-Unis. |
Wolfred Nelson |
Sir John Colborne «Le vieux brûlot» |
Toutes sortes de rumeurs se mirent à circuler à props du nombre de Frères Chasseurs. John Colborne parlait de plusieurs dizaines de milliers, d'autres croyaient que chaque paroisse du Bas-Canada avait son propre bureau de recrutement.
La nouvelle invasion fut organisée pour le 3 novembre 1838. Ce jour-là, les Patriotes commencèrent à se rassembler le long de la frontière, à Napierville, Lacolle et Châteauguay. Certains groupes impatients n'attendirent pas les ordres de Nelson pour passer à l'action. À Beauharnois, un groupe occupa sans difficulté la seigneurie d'Edward Ellice et d'autre s'emparèrent du bateau à vapeur de Henry Brougham pour le convertir en navire de guerre. |